J’ai « pris le risque » d’être honnête

J’ai « pris le risque » d’être honnête

Je me suis rendu, un samedi après-midi, auprès d’une famille ayant un problème informatique. Au moment de mon départ, mauvaise surprise : mon scooter avait disparu ! Je me suis alors souvenu que j’avais laissé les clés dessus...

Je suis allé aussitôt faire une déclaration de vol à la gendarmerie, où, pas une fois, le gendarme ne m’a demandé si j’avais mis l’antivol. Je me suis tu mais, juste au moment de partir, il m’a dit : « Les clés n’étaient pas dessus quand même ? » Et moi, de répondre, avec un certain aplomb : « Oh non ! »

Puis, je suis reparti chez moi avec ce mensonge. Mon âme était torturée mais je savais que dire la vérité signifiait renoncer aux trois mille cinq cents euros de l’assurance ! N’y tenant plus, j’ai rappelé la gendarmerie pour dire que j’avais fait une fausse déclaration... De retour chez les hommes en bleu, j’ai dit la « vraie vérité » et je suis ressorti le cœur léger, avec la satisfaction d’avoir bien agi.

Vous imaginez sans peine les moqueries de mes collègues de travail, m’expliquant que j’étais « fou » d’avoir dit la vérité ! Pourtant, six jours plus tard, la gendarmerie de Nantes m’a annoncé que l’appareil avait été retrouvé en bon état.

Mes collègues n’en reviennent toujours pas et me disent que j’ai eu une « chance énorme » mais je sais dans mon for intérieur que j’ai été béni parce que je me suis repenti et que j’ai finalement « pris le risque » d’être honnête.

Mes premières pensées ont été pour mon Dieu, plein de compassion pour le pécheur que je suis. Je lui suis reconnaissant d’avoir vécu cette expérience qui a renforcé ma volonté d’obéir aux commandements.*

Notes

Exode 20:16 ; Matthieu 19:18