« Rechercher ce Jésus... »* (Matthieu Bennasar, nouveau soixante-dix d’interrégion)

« Rechercher ce Jésus... »* (Matthieu Bennasar, nouveau soixante-dix d’interrégion)
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Matthieu Bennasar, soixante-dix d'Interrégion. Photo : Natacha Bennasar

Photo : Natacha Bennasar

Matthieu Bennasar, quarante-deux ans, marié à Natacha Bourgoin et père de trois enfants – Joseph, seize ans, Leia, quatorze ans, et Éloïse, onze ans – a été soutenu comme membre du troisième collège des soixante-dix le 2 avril 2016. Il a servi auparavant comme missionnaire à plein temps, président de branche, évêque, président du pieu de Lyon et conseiller dans la présidence de la mission de Paris. Diplômé de l’École Centrale de Nantes, il a étudié le management à l’INSEAD et travaille comme directeur au sein d’un cabinet de conseil en management.

Pages locales : Comment avez-vous connu l’Église ? 

Pages locales : Comment avez-vous connu l’Église ? 

Matthieu Bennasar : Mes parents, ont été baptisés en 1969. J’ai grandi dans l’Église. À l’âge de dix-huit ans, poussé par de forts sentiments spirituels alors que j’étais en classe préparatoire aux grandes écoles, j’ai pris la décision de partir en mission sans attendre la fin de mes études. Or, le cursus que j’avais entamé ne permettait pas d’interruption… Quand j’ai réussi le concours d’entrée à l’École Centrale de Nantes et que j’ai demandé au directeur un report d’entrée, il m’a indiqué que cette décision relevait du ministre de l’enseignement supérieur, à qui j’ai écrit. Contre toute attente, alors que la loi ne le permet normalement pas, une dérogation m’a été accordée !... J'ai ainsi intégré mon école après mes deux ans de mission à Londres. 

Matthieu Bennasar :

P.L. : Parlez-nous de votre famille.

P.L. : Parlez-nous de votre famille.

M. B. : Trois ans après avoir repris mes études, j’ai rencontré Natacha. Elle s'apprêtait à partir en mission. Je ne me sentais pas capable d’attendre deux ans pour me marier, mais c’était sans compter sur la force de l’amour que j’ai ressenti très vite pour celle qui, après sa mission, deviendrait ma femme. Nous nous sommes installés en région parisienne, puis à Lyon, avant de revenir sur Paris en 2015. Ma famille est mon coin de ciel sur terre. Natacha est l’amour de ma vie et de mon éternité. Nos enfants sont notre plus grand trésor. Nous aimons voyager, jouer de la musique ou faire de la randonnée ensemble. Nous saisissons également toutes les occasions e servir dans l’Église pour être ensemble. 

M. B.

P.L. : Dans quelles circonstances avez-vous été appelé comme membre du collège des soixante-dix ?

P.L. : Dans quelles circonstances avez-vous été appelé comme membre du collège des soixante-dix ?

M. B. : Natacha et moi avons rencontré Patrick Kearon, président de l’interrégion, le 3 janvier à l’aéroport de Roissy. Mandaté par la Première Présidence et les Douze, il m’a alors appelé à servir comme soixante-dix. J’ai serré fort la main de Natacha pendant que je pleurais à l’énoncé de cette tâche impressionnante. Natacha et moi avons par la suite été reçus dans le bureau de M. Russell Ballard, du collège des Douze, qui m’a mis à part et ordonné à l’office de soixante-dix. C’était un moment à la fois chaleureux et d’une grande puissance spirituelle. À la sortie de cet entretien, Natacha et moi nous sommes regardés l’un l’autre en nous disant que tout ce pourquoi nous espérions être bénis nous avait été donné. Nos craintes et appréhensions se sont alors dissipées.

M. B.

P.L. : Quelles sont les responsabilités d’un soixante-dix d’interrégion ? 

P.L. : Quelles sont les responsabilités d’un soixante-dix d’interrégion ? 

M. B. : Sa principale responsabilité est d’être un témoin spécial du nom du Christ dans le monde entier (D&A 107:25 et D&A 124:139). La suivante consiste à partager le lourd fardeau qui pèse sur les Douze (D&A 107:38). Par affectation ou délégation, le soixante-dix exerce, sans les détenir, les clés apostoliques dans les pieux et conseils de Sion. Le président du Collège des Douze missionne les soixante-dix pour présider des conférences de pieu ou participer à la réorganisation de présidences de pieu. La présidence de l’interrégion d’Europe m’a demandé de présider les deux conseils de coordination de l’Europe francophone, qui regroupent les présidents de pieu et les présidents de mission, et où est dirigée et coordonnée l’œuvre du Seigneur. J’aurai aussi la responsabilité de superviser les événements multipieux, comme la conférence FSY.

M. B.

P.L. : Qu’aimeriez-vous laisser comme message aux lecteurs des pages locales ? 

P.L. : Qu’aimeriez-vous laisser comme message aux lecteurs des pages locales ? 

M. B. : Comme je sais que le Seigneur est infiniment bon et inconditionnellement aimant, je voudrais leur dire mon amour pour eux et mon engagement à les servir de tout mon cœur. Nous vivons une époque qui a littéralement fait rêver les prophètes anciens. Nous aurons bientôt un temple en France. Notre valeur ne dépend pas de notre portefeuille ni de notre popularité, mais bien de notre filiation divine et du respect de nos alliances. Je voudrais témoigner du Seigneur Jésus-Christ, qu’Il vit, qu’Il est puissant à sauver et peut changer les cœurs et les vies. « Recherchez ce Jésus sur qui les prophètes et apôtres ont écrit » (Éther 12:41) : Il est la lumière et la vie du monde. 

M. B.

Notes : * Éther 12:41

Notes :